Perchée à 600 m d'altitude sur le promontoire de grès de Boulinette, épaulée par le rocher Dragon, gardien des lieux, l'abbaye de Valsaintes est un lieu magique. Ici c'est recharge énergétique garantie !
Nous sommes dans le sud-ouest des Alpes-de-Haute-Provence, à côté de Simiane-La-Rotonde, pas très loin du Vaucluse.
Ce promontoire est un lieu sacré depuis la nuit des temps. Les traces d'habitation remontent au Paléolithique. Ce fut le lieu d'un sanctuaire celtique consacré au dieu solaire Bélénos. On y retrouve un calendrier solaire protohistorique utilisant les collines environnantes comme repères astronomiques. Un phénomène solaire étonnant se produit chaque année dans le chœur de l'église, le jour du solstice d'hiver. A 14h32 précises, lorsque le soleil se trouve parfaitement dans l'axe de l'église, le disque de lumière solaire pénètre par l’œil de bœuf placé en façade sud et vient éclairer le centre de l'autel.
Ce promontoire est un lieu sacré depuis la nuit des temps. Les traces d'habitation remontent au Paléolithique. Ce fut le lieu d'un sanctuaire celtique consacré au dieu solaire Bélénos. On y retrouve un calendrier solaire protohistorique utilisant les collines environnantes comme repères astronomiques. Un phénomène solaire étonnant se produit chaque année dans le chœur de l'église, le jour du solstice d'hiver. A 14h32 précises, lorsque le soleil se trouve parfaitement dans l'axe de l'église, le disque de lumière solaire pénètre par l’œil de bœuf placé en façade sud et vient éclairer le centre de l'autel.
Une première église, consacrée à la Vierge Mère, fut construite par des moines cisterciens à la fin du XIème siècle. Le lieu fut remanié à maintes reprises pour devenir une abbaye vers 1660, habitée par les moines jusqu'à la Révolution Française.
Aujourd'hui, grâce à l'association ATHRE qui l'a racheté et progressivement restauré, le lieu revit depuis 1996. Il abrite un magnifique jardin de roses et de plantes adaptées au climat méditerranéen, travaillé selon une pratique de jardinage 100% naturelle.
Une petite parcelle paradisiaque suspendue dans le temps dans laquelle l'homme a oublié sa supériorité destructrice et vit en harmonie avec le minéral, le végétal et le monde animal.
Les premières roses nous accueillent à l'entrée du jardin...
Aujourd'hui, grâce à l'association ATHRE qui l'a racheté et progressivement restauré, le lieu revit depuis 1996. Il abrite un magnifique jardin de roses et de plantes adaptées au climat méditerranéen, travaillé selon une pratique de jardinage 100% naturelle.
Une petite parcelle paradisiaque suspendue dans le temps dans laquelle l'homme a oublié sa supériorité destructrice et vit en harmonie avec le minéral, le végétal et le monde animal.
Pour en savoir plus et aller visiter ce lieu magnifique :
Maintenant place aux images, prises le 04 août dernier lors du stage "Le jardin au naturel" animé par le jardinier du lieu, Jean-Yves Meignen.
L'arrivée dans un champ de carottes sauvages, avec dans le fond le pigeonnier joliment restauré...
Les premières roses nous accueillent à l'entrée du jardin...
Du côté du potager...
Du bon usage des trois outils indispensables pour un potager au naturel : ci-dessus une petite fourche (car tout le jardin est paillé avec de la paille de lavande), ci-dessous une houe en cuivre pour aérer la terre. Le cuivre est utilisé en référence aux travaux de Viktor Schauberger : le fer des outils classiques perturberait le sol par les particules qu'il y dépose, favorisant son dessèchement sous l'effet du magnétisme terrestre, problème qui n'existe pas avec le cuivre. Au contraire, les alliages de cuivre utilisés pour fabriquer les outils dernier favoriseraient même l'enrichissement du sol en oligo-éléments (tels l'or, l'argent, le magnésium).
Et enfin ci-dessous, la fameuse grelinette, qui permet d'ameublir la terre sans la retourner et préserve l'écosystème du sol que le jardinier naturel s'efforce de nourrir et de développer au fil des saisons. En plus il paraît que le geste pour manipuler cet outil est excellent pour la santé, un peu comme le mouvement du skieur de fond... démonstration de Jean-Yves Meignen :
L'eau, c'est la vie. Au jardin, évidemment un des éléments cruciaux. Le même Viktor Schauberger a montré que dans la Nature l'eau se dynamise sans cesse tout au long de sa course, elle est toujours en mouvement. Il a ainsi imaginé des outils - toujours en cuivre pour les mêmes raisons - pour recréer le vortex (tourbillon) et redonner à l'eau une structure vivante afin que les plantes puissent en tirer les meilleurs bénéfices.
Ici un embout de tuyau d'arrosage...
Là, le grand entonnoir du bassin d'arrosage...
Même le petit bassin d'agrément bénéficie de son vortex pour éviter le développement d'algues...
Une petite pause ?
Et on repart !
Un coléoptère en plein travail (ci-dessous !)...
Au pied du rocher Dragon, près du lieu celte consacré à la fertilité...
Les boulinettes, étranges concrétions ovoïdes issues de l'érosion du grès environnant... ou bien les oeufs du Dragon ?
Le berger veille sur son troupeau (sa tête me dit quelque chose)...
Invitation à la détente au soleil tombant avant de regagner le monde des humains inhumains...