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13 décembre 2009

The Global day of Action

Temps magnifique pour la grande manifestation internationale de ce samedi 12 décembre 2009 : soleil, donc belle lumière pour les photos (tout au moins avant que la nuit tombe... si vite !), pas trop froid.

La journée a commencé par The Flood, "l'inondation" des rues de Copenhague par une marée humaine vêtue de ponchos bleus. Ambiance bon enfant, très festive.

Quelques images ci-dessous :


Un naufragé...




 
La vague bleue

L'après-midi, la grande manif, qui partait du parlement pour se rendre au Bella Center, le lieu du COP 15 "In", a pris beaucoup de retard étant donnée la foule immense à organiser. Difficile de connaître le nombre exact de manifestants : j'ai entendu 200 000 à la fin, quand nous étions serrés comme des sardines dans le métro, d'après un ours polaire (pas très fiables les ours polaires !) et ce matin 40 000 sur France Info : qui croire ? En tous cas, il y avait beaucoup beaucoup de monde, impossible de traverser la foule compacte.

Quelques images avant le départ du cortège :


 



 J'étais un peu découragée sur le moment, surtout que la nuit commençait déjà à s'approcher (oui, je vous rappelle qu'elle arrive à peu près à 15h45...). Puis un ami m'a appelée pour me dire que le cortège avait commencé à bouger et qu'il était avec le NPA, dont Olivier Besancenot ! Du coup, j'ai couru vers le métro pour  les rattraper et le hasard m'a fait tomber pile sur la délégation du NPA ! En sortant du métro j'ai entendu "Anti, anti, anti capitaliste... tout est à nous, rien est à eux... etc", pas de doute !

La preuve en images :







It's so cold in this country !


La presse française n'a pas mis longtemps à trouver Olivier dans la foule et les interviews se sont enchaînées tout au long du parcours

 La route fut longue jusqu'au Bella Center, mais dans un calme étonnant : des policiers discrets et peu nombreux par rapport à ce que j'imaginais, et par rapport aux manifs de nos jours en France où ils sont beaucoup plus présents. Pas d'incident à signaler... sauf qu'à la fin j'ai su par mon hôtesse Linn, qu'au tout début des casseurs avaient jeté des pierres dans des vitrines du centre-ville, et que les policiers, très nerveux avaient arrêté en masse de nombreuses personnes, par hasard, un peu comme la pêche au chalut où l'on ratisse large pour avoir quelques prises "intéressantes" : au total 1000 personnes interpelées, pour 3 seulement arrêtées (apparemment 2 danois et un français, hip hip hourra ! cocorico ! c'est ça être français !). Linn était là juste au moment de l'interpellation et a failli être arrêtée dans le lot ! Elle s'est échappée de justesse en courant...
Après ça, rien à signaler, tout s'est déroulé dans le calme, c'était très sympa, joyeux et également festif.
Niveau photos, gros problème avec le manque de lumière et le mouvement de la manif : beaucoup de photos floues, c'étaient des conditions de prise de vue très difficiles, et je suis déçue du résultat. Mon Canon 5D, sans flash, atteint ici ses limites techniques (ouverture maxi (2,8) et vitesse très lente (1/13) , 800 ISO).

Une petite sélection du peu de photos potables :



Pour les images suivantes, j'ai carrément pris le parti de jouer avec le flou pour faire des photos beaucoup plus artistiques et personnelles :









J'ai suivi le cortège jusqu'au bout, jusqu'au Bella Center où il avait une grande estrade avec des prises de paroles de leaders écologistes qui allaient porter et défendre les demandes de toutes les organisations alternatives au sein des négociations officielles du COP15. Beaucoup de détermination, d'engagement, c'était émouvant de voir et ressentir cette mobilisation internationale. De belles images à ce moment là, des bougies partout, des petits groupes de personnes, rassemblées très pacifiquement. Surtout des danois à ce niveau là, et les grandes ONG comme Greenpeace.

Some pictures :



 

 





Puis tout s'est dissipé doucement, visiblement dans le calme, pas d'autres incidents à signaler. A voir maintenant l'impact qu'aura eu cette mobilisation à l'échelle planétaire sur les négociations officielles... on peut toujours rêver...