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23 décembre 2011

Célébration du solstice d'hiver à l'abbaye de Valsaintes


Le 22 décembre 2011, c'est l'arrivée de l'hiver, même en Provence (si, si, je vous jure, ça arrive aussi ici). Un hiver à 15°, sous un soleil resplendissant et le ciel bleu de Provence à faire pâlir de jalousie les cartes postales photoshopées aux couleurs hyper saturées.

Quel plus beau lieu que l'abbaye de Valsaintes pour célébrer ce moment spécial de l'année (et le dernier avant LE DERNIER de ce monde... eh eh eh...). Cette période de l'année où la star solaire fait ses plus brèves apparitions sur la scène terrestre. Le jardin est au repos, les feuilles sont tombées, les fleurs sont en préparation dans le ralentissement de l'hiver.

Je vous renvoie à mon article du mois d'août "Dans l'énergie de Valsaintes" pour plus de détails sur ce site très énergétique.


Alors, quel est donc ce rayon mystérieux ? C'est lui, l'astre de feu, qui s'invite au cœur de l'église de Boulinette, exclusivement pendant une petite semaine autour de la date du solstice d'hiver.

Ce phénomène n'est pas dû au hasard, ni a un coup de génie fortuit d'un architecte cousin de Numérobis. L'orientation de l'église de Boulinette n'est pas habituelle. La plupart des églises sont orientées dans l'axe est-ouest. Notre église magique est bâtie à l'emplacement d'une antique caverne et suit son orientation naturelle, à savoir à peu près nord-sud.

A 14h32 précises, le jour du solstice d'hiver, le soleil se trouve exactement dans l'axe de l'oculus (oeil-de-boeuf) qui est en façade sud de l'église, au-dessus de l'entrée. A cette heure exacte, le faisceau de lumière vient éclairer le centre de l'autel.


L'attente du phénomène est un moment suspendu, propice à la méditation et au retour vers Soi. L'on prend conscience du temps qui passe en suivant des yeux le trajet du disque solaire, qui glisse en silence, épousant toutes les formes des murs, puis vient grimper doucement les marches qui mènent à l'autel.

Mystérieuses présences verte et rouge de part et d'autre de l'autel... Artefacts numériques, diront les cartésiens ! Je laisse à chacun le soin de voir ce qu'il lui plaira...
La conscience du temps qui s'écoule, fluide, continu, imperturbable. La conscience de faire partie de ce Tout. Car bientôt le disque poursuit sa course, passe de l'autre côté de l'autel et vient lécher les murs opposés. La vie continue, toujours.


Un dernier regard au faisceau de lumière... J'ai l'impression de pouvoir le saisir... La dualité entre la matière et l'énergie n'est qu'une illusion...

C'était une belle journée. A bientôt Valsaintes !